dimanche 20 mars 2016

Commando Culotte de Mirion Malle




Titre: Commando Culotte
Auteur: Mirion Malle
Edition: Ankama
Collection : Label 616
Nombre de pages : 192 pages
Date de sortie: 15/01/2016
Genre:  BD
Prix: 15€90
Langue original : Français

Quatrième de couverture: 

Mirion Malle s'attaque aux clichés sexistes avec humour, les illustre par des exemples tirés de film ou série et met en lumière leur omniprésence dans les médias… Rendre justice au féminisme – ni hystérique, ni rébarbatif – et décortiquer les classiques des idées reçues comme « les filles ne sont pas drôles », « les hommes ne peuvent pas être féministes », « les filles sont futiles », … et voir combien la culture populaire nous influence.

Mon avis  

Pour ce qui ne connaisse pas Mirion Malle, c’est une jeune dessinatrice blogueuse féministe qui décrypte les produits culturel. Il y a peu je suis allé dans une librairie spécialise en BD, ne m’y connaissant pas du tout je demande à la libraire de m’aider. Résultat : Un BD fantasy, un comics et ce livre. Je rentre chez moi et je ne peux m’empêcher de commencer à le lire.
On retrouve dans cette BD les grandes séries et films qui sont pour la plupart connue de tous comme Game of Throne, American Pie… Mais ici Mirion le analyse sous un angle féministe. Ce que fait bien Mirion c’est qu’à aucun moment elle nous dit que est sombre et sexiste ! Bien contraire, son objectif n’est pas de vous dégoutter de tout film ou série, mais de savoir repérer ce qui n’est pas normal/ sexiste ou disparité ethnique. Personnellement les sujets abordés me touche, étudiant les objets culturels à la fac et me considérant comme féministe, je ne pouvais qu’apprécié la démarche !
Mirion ne se limite pas à étudier la pop-culture puisqu’elle se veut pédagogue en abordant des sujets comme la culture du viol, Barbie contre Musclor... Mirion nous explique assez bien les problématiques. Ce sont vraiment des choses dont on a besoin d’en parler pour ne plus être tabou et elle le fait avec humour et dérision et juste pour ça j’ai envie de dire bravo !
S’il y a un truc qui peut freiner la lecture c’est le style graphique de Mirion. Il est assez grossier comparé au style de dessin comme Margaux Motin et Diglee. Si cela empêche pas la lecture mais c’est dommage, car certain ne vont pas s’attarder sur le livre à cause de ça. Par contre, la mise en pages de certaine planche rend la lecture pas toujours fluide, mais cela viens peut être de moi qui ne sais pas lire les BD.

En Bref très bonne BD qui parle de sujet sérieux avec humour. C’est un livre à mettre entre toutes les mains !


mercredi 16 mars 2016

Quai des Orfèvres de Henri-Georges Clouzot

Titre : Quai des Orfèvres
Réalisateur : Henri-Georges Clouzot
Date de Sortie : 1947
Genre : Policier, Drame
Durée : 1h46
Acteur : Louis Jouvet, Bernard Blier
Nationalité : Française

Résumé :


Jenny Lamour, chanteuse de music-hall douée, ne manque pas d'ambition. Elle accepte l'invitation à dîner de Brignon, homme riche et puissant qui peut l'aider dans sa carrière malgré l'opposition de Maurice, son époux. Jaloux et se croyant trompé, Maurice se précipite chez Brignon pour découvrir son rival assassiné.


Avis :


Pour ceux qui ne le savent pas, je suis actuellement étudiante en Arts du Spectacle. J’ai donc des projections de film obligatoire, c’est dans ce cadre que j’ai pu voir ce film.

Nous allons suivre Jenny Lamour, qui est une jeune chanteuse prête a tout pour réussir sauf que voilà un jour elle se rend chez Brignon un homme pervers et riche. En repoussant ces avances, la jeune femme tue Brignion. Il commence alors toute une enquête pour savoir si Jenny sera inculpé ou si son mari va aller en prison à sa place. J’ai apprécié le fait que nous ne soyons pas en face d’un simple film a énigmes, c’est-à-dire qui nous ne sommes pas juste en train de se demander qui est le meurtrier. On se retrouve d’ailleurs plus avec un film à suspens plus qu’un film criminel comme le montre le titre.

Ce que j’ai trouvé marrant dans le film c’est que justement on est loin du film de genre, mais plus dans un melting-pot. Dans la première partie du film on est plus proche du film social, comique voir même du genre érotique (pas trop on est en 1947 quand même). On va avoir par exemple le droit à un merveilleux plan d’une casserole de lait qui déborde.

Pour ce qui est des personnages nous sommes loin des personnages simplistes que l’on peut retrouver parfois. Ici ils sont double et ne laisse rien paraître. C’est d’ailleurs le thème central, puisque si l’on prend Jenny par exemple elle représente dans sa vie publique la femme fatal, prête à tout pour réussir, mais en privé c’est une femme aimante qui peut tout sacrifier pour son mari. C’est avec Antoine le policier que l’on retrouve le plus cette idée de dualité. Il ne va pas par quatre chemins pour essayer de résoudre son enquête. il est dur avec les suspects voir violent, mais en même temps c’est un père d’un petit métisse qu’il a ramené des colonies.

S’il y a un personnage que je veux surtout vous parler c’est le personnage de Dora. C’est l’amie d’enfance de Maurice, le mari de Jenny. Elle est photographe professionnel qui va aider la femme de son ami pour sa carrière et avec le meurtre. Bon pour le moment il y a rien qui sort de ce que l’on a l’habitude de voir, cependant nous sommes dans l’après guerre, les femmes sont souvent montrées comme des garces, qui ne veulent que faire du mal aux hommes. Dora est loin de ça, elle est positive pourtant c’est un personnage homosexuel. C’est déjà rare à notre époque d’en trouver qui ne sont pas de pur cliché, mais là c’est juste tellement inimaginable ! Je ne suis pas une fervente défenseure de droits LGBT mais j’aime bien remarquer quand on va dans une plus grande représentation des minorités.

Pour ce qui est de l’image, on voit bien que Cluzot a vraiment fait attention à l’esthétisme. Les images sont composées, l’éclairage est juste magnifique.


En Bref ce film est je pense rentré dans mes favoris par la diversité des personnages, l’intrigue est original et la réalisation est magnifique ! 




dimanche 13 mars 2016

Baiser Sucré de Donna Kauffman

Titre: Baiser Sucré
Saga : Cupcake club
Auteur: Donna Kaufman
Edition: Milady Romance
Collection : Central Park
Nombre de pages : 411 pages
Date de sortie: 20/09/2012
Genre:   Romance
Prix: Offert / plus trouvable en neuf
Langue original : anglais

Quatrième de couverture: 


Quand Leilani Trusdale, pâtissière émérite, se réfugie sur la petite île de Sugarberry, dans le sud des États-Unis, elle pense laisser derrière elle son passé new yorkais. C’est alors que son ancien chef et mentor, Baxter Dunne, débarque sans crier gare pour tourner une émission culinaire dans sa boutique de cupcakes.
Avec son regard de braise, il a le don de faire rougir l’adorable pâtissière… Ces deux-là ne partagent-ils pas davantage que leur goût immodéré pour le glaçage au chocolat ?

Mon avis  

Il y a maintenant deux ans je suis allée pour la première fois (et le moment la seul) au salon du livre. Ce fut au stand Milady que j’ai fait le plus d’achat avec deux livres qui sont devenus des gros coups de coeur : Les Stagiaires de Samantha Bailly et Fangirl de Rainbow Rowel. Après avoir fait c’est deux achats, la maison d’édition nous offrais un livre : Baiser Sucré. Pour le mois de février le genre du mois pour le challenge Un genre, un mois était la romance. C’est donc pour cette occasion que j’ai pu sortir ce livre de ma PAL.

J’ai commencé ce livre sans aucun a priori. Pour ce qui est de l’histoire nous allons suivre Leilani, une jeune surdoué de la cuisine qui a décidé de partir de New York pour ouvrir une petite boutique sur une petite île près de la Georgie. Tout part de travers quand son ancien patron, le sexy Baxter Dunne vient tourner son émission de cuisine sur son île. Ce n’est pas une histoire qui va casser trois pattes à un canard, mais elle est toutefois assez plaisante. On ne va pas ce mentir comme toute romance on sait déjà comment ça va ce terminé, mais si je devrais reprocher une chose c’est qu’une fois le couple formé on ne va pas s’attarder et on passe direct à la fin du tournage. 
Je ne sais pas si c’est parce que je fais des études de cinéma mais j’aurais vraiment aimé que l’on nous parle beaucoup plus de cette émission, comment ça ce passe, comment Lani s’en sort sur le long terme. Rien de tous ça n’est dit. On en parle assez rapidement puis plus rien!
Pour ce qui est personnage, on retrouve bien évidemment les personnages stéréotypé comme la meilleure amie toujours là même à six heures du matin, le meilleur ami gay (c’est le personnage le plus cliché malheureusement!), la vieille femme à potin… Bref encore une fois rien d’exceptionnel. Malgré tout ils sont attachant, car ils sont tous là pour aider notre héroïne dans les épreuves qu’elle traverse. Des personnages moins stéréotypé aurait toutefois étais préférable.
Pour ce qui est de l’auteur, elle a une plume assez simple et passe partout. Si on prend juste la première phrase du roman par exemple « Les cupcakes l’avaient sauvée » ont comprend toute suite le style, mais si on retrouve ce que j’appelle l’effet « fifty shades ». C’est-à-dire une plume simple, mais pages turner. Vous savez cette sensation que vous ne savez pas pourquoi, mais vous lisez, vous n’arrivez pas à vous arrêter alors que le livre n’est pas génial. Ici c’est exactement ça !

En bref c’est un livre agréable, néanmoins ce n’est pas ce qui va vous laisser un souvenir indélébile.


dimanche 6 mars 2016

Un avion sans elle de Michel Bussi

Titre: Un avion sans elle
Auteur: Michel Bussi
Edition: Pocket
Nombre de pages : 573 pages
Date de sortie: 7 mars 2013
Genre:   Policier
Prix: 720
Langue original : Français

Quatrième de couverture: 

Lyse-Rose ou Emilie ? Quelle est l'identité de l'unique rescapé d'un crash d'avion, un bébé de 3 mois ? Deux familles, l'une riche, l'autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité de celle que les média ont baptisée Libellule. Dix-huit ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert le fin mot de l'histoire, avant d'être assassiné, laissant derrière lui un cahier contenant tous les détails de son enquête.
Du quartier parisien de la Butte-aux-Cailles jusqu'à Dieppe, du Val-de-Marne aux pentes jurassiennes du mont Terrible, le lecteur est entraîné dans une course haletante jusqu'à ce que les masquent tombent......

Mon avis  

Si je vous ai assez régulièrement chroniqué des thrillers, c’est la première fois que je vais vous parler de policier. Pourquoi ? Pour une raison simple tous les policier que j’avais lut ne m’avais pas plus. Je pense que depuis le temps vous savez que j’aime sortir de ma zone de confort, mais là je ne l’ai pas fait exprès ! Au début d’année il y avait une vente de livre à Lisieux pour Amnesty International ou tous les livres était à 20 centimes. Voyant ce très beau livre en état neuf et voyant souvent des gens lire du Michel Bussi je n’ai pas pus résister. Sauf que là je me suis trompé c’est que je pensais qu’il s’agissait d’un contemporain…

Je commence donc ma lecture tranquillement en me doutant de rien. Le livre commence doucement avec un prologue qui nous plonge le 23 décembre 1980 à 00 h 33. On suit Izel une hôtesse de l’air qui est à bord de l’Airbus 5403 Istanbul-Paris. Pour le moment tout va bien, mais très rapidement l’avion décroche et un terrible accident survient. L’avion se crash alors dans le Jura sur le Mont Terrible ! Quand le livre commence réellement nous découvrons Crédule Grand-Duc un détective privé qui travaille depuis 18 ans sur l’affaire du Mont Terrible car seul une personne a survécu à l’accident : un bébé de 3 mois. Sauf qu’il y avait deux bébés dans l’avion. Qui est cette jeune fille rescapé ? Si je vous dis qu’au moment ou on nous explique cela je n’avais toujours pas compris qu’il s’agissait d’un livre policier… C’est moi qui devrais s’appeler Crédule pas le détective !
Un Point que j’ai vraiment apprécié c’est que nous sommes pas à la recherche d’un meurtrier, mais plutôt d’une identité. Cet aspect original de l’histoire m’a énormément plu. Toute l’histoire est racontée par le biais d’un cahier que Grand-Duc a laissé avant de mourir. J’ai vraiment trouvé que ça rendait vraiment l’histoire intéressante, car nous avons de moyen d’avoir des informations : le journal et la réalité du roman. Cela permet également de pouvoir être plus proche des différents personnage, car dans les autres livres du genre que j’avais lu on avait que le point de vue du policier/détective ce qui ne m’avais pas permis de rentrer dans l’histoire.
Pour ce qui est des personnages je les ai vraiment adorés, surtout Marc. Il est vraiment attachant et c’est lui que l’on suit durant presque tout le roman. C’est un personnage qui nous ressemble, ce n’est pas un personnage qui est surhumain. Non c’est un étudiant qui est juste motivé par son amour pour sa sœur. Pour les autres personnages on n'a pas vraiment de jugement de valeur, ce qui est agréable. Si au début on nous montre les Carville comme les grands méchants, petit à petit l’auteur nuance ces propos pour nous dire que personne n'est tout blanc ou tout noir.
Autre chose intéressante c’est qu’au final nous avons que choix possible. Celle qui a survécu et soit Emilie Vitral ou Lyse-Rose de Carville, mais tout le long on se dit « c’est Emilie je suis sur » mais deux pages plus loin on redoute de nouveau!

En Bref c’est un super bon policier. On sommes toujours dans l’attente d’une réponse. Les personnages sont vraiment tous intéressants.
Si vous avez d’ailleurs d’autre livre de ce genre à me conseiller je suis bien évidemment preneuse !