mercredi 16 mars 2016

Quai des Orfèvres de Henri-Georges Clouzot

Titre : Quai des Orfèvres
Réalisateur : Henri-Georges Clouzot
Date de Sortie : 1947
Genre : Policier, Drame
Durée : 1h46
Acteur : Louis Jouvet, Bernard Blier
Nationalité : Française

Résumé :


Jenny Lamour, chanteuse de music-hall douée, ne manque pas d'ambition. Elle accepte l'invitation à dîner de Brignon, homme riche et puissant qui peut l'aider dans sa carrière malgré l'opposition de Maurice, son époux. Jaloux et se croyant trompé, Maurice se précipite chez Brignon pour découvrir son rival assassiné.


Avis :


Pour ceux qui ne le savent pas, je suis actuellement étudiante en Arts du Spectacle. J’ai donc des projections de film obligatoire, c’est dans ce cadre que j’ai pu voir ce film.

Nous allons suivre Jenny Lamour, qui est une jeune chanteuse prête a tout pour réussir sauf que voilà un jour elle se rend chez Brignon un homme pervers et riche. En repoussant ces avances, la jeune femme tue Brignion. Il commence alors toute une enquête pour savoir si Jenny sera inculpé ou si son mari va aller en prison à sa place. J’ai apprécié le fait que nous ne soyons pas en face d’un simple film a énigmes, c’est-à-dire qui nous ne sommes pas juste en train de se demander qui est le meurtrier. On se retrouve d’ailleurs plus avec un film à suspens plus qu’un film criminel comme le montre le titre.

Ce que j’ai trouvé marrant dans le film c’est que justement on est loin du film de genre, mais plus dans un melting-pot. Dans la première partie du film on est plus proche du film social, comique voir même du genre érotique (pas trop on est en 1947 quand même). On va avoir par exemple le droit à un merveilleux plan d’une casserole de lait qui déborde.

Pour ce qui est des personnages nous sommes loin des personnages simplistes que l’on peut retrouver parfois. Ici ils sont double et ne laisse rien paraître. C’est d’ailleurs le thème central, puisque si l’on prend Jenny par exemple elle représente dans sa vie publique la femme fatal, prête à tout pour réussir, mais en privé c’est une femme aimante qui peut tout sacrifier pour son mari. C’est avec Antoine le policier que l’on retrouve le plus cette idée de dualité. Il ne va pas par quatre chemins pour essayer de résoudre son enquête. il est dur avec les suspects voir violent, mais en même temps c’est un père d’un petit métisse qu’il a ramené des colonies.

S’il y a un personnage que je veux surtout vous parler c’est le personnage de Dora. C’est l’amie d’enfance de Maurice, le mari de Jenny. Elle est photographe professionnel qui va aider la femme de son ami pour sa carrière et avec le meurtre. Bon pour le moment il y a rien qui sort de ce que l’on a l’habitude de voir, cependant nous sommes dans l’après guerre, les femmes sont souvent montrées comme des garces, qui ne veulent que faire du mal aux hommes. Dora est loin de ça, elle est positive pourtant c’est un personnage homosexuel. C’est déjà rare à notre époque d’en trouver qui ne sont pas de pur cliché, mais là c’est juste tellement inimaginable ! Je ne suis pas une fervente défenseure de droits LGBT mais j’aime bien remarquer quand on va dans une plus grande représentation des minorités.

Pour ce qui est de l’image, on voit bien que Cluzot a vraiment fait attention à l’esthétisme. Les images sont composées, l’éclairage est juste magnifique.


En Bref ce film est je pense rentré dans mes favoris par la diversité des personnages, l’intrigue est original et la réalisation est magnifique ! 




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