Titre
: Quai des Orfèvres
Réalisateur
: Henri-Georges Clouzot
Date
de Sortie : 1947
Genre
: Policier, Drame
Durée
: 1h46
Acteur
: Louis Jouvet, Bernard Blier
Nationalité
: Française
Résumé :
Jenny
Lamour, chanteuse de music-hall douée, ne manque pas d'ambition.
Elle accepte l'invitation à dîner de Brignon, homme riche et
puissant qui peut l'aider dans sa carrière malgré l'opposition de
Maurice, son époux. Jaloux et se croyant trompé, Maurice se
précipite chez Brignon pour découvrir son rival assassiné.
Avis :
Pour
ceux qui ne le savent pas, je suis actuellement étudiante en Arts du
Spectacle. J’ai donc des projections de film obligatoire, c’est
dans ce cadre que j’ai pu voir ce film.
Nous
allons suivre Jenny Lamour, qui est une jeune chanteuse prête a tout
pour réussir sauf que voilà un jour elle se rend chez Brignon un
homme pervers et riche. En repoussant ces avances, la jeune femme tue
Brignion. Il commence alors toute une enquête pour savoir si Jenny
sera inculpé ou si son mari va aller en prison à sa place. J’ai
apprécié le fait que nous ne soyons pas en face d’un simple film
a énigmes, c’est-à-dire qui nous ne sommes pas juste en train de
se demander qui est le meurtrier. On se retrouve d’ailleurs plus
avec un film à suspens plus qu’un film criminel comme le montre le
titre.
Ce
que j’ai trouvé marrant dans le film c’est que justement on est
loin du film de genre, mais plus dans un melting-pot. Dans la
première partie du film on est plus proche du film social, comique
voir même du genre érotique (pas trop on est en 1947 quand même).
On va avoir par exemple le droit à un merveilleux plan d’une
casserole de lait qui déborde.
Pour
ce qui est des personnages nous sommes loin des personnages
simplistes que l’on peut retrouver parfois. Ici ils sont double et
ne laisse rien paraître. C’est d’ailleurs le thème central,
puisque si l’on prend Jenny par exemple elle représente dans sa
vie publique la femme fatal, prête à tout pour réussir, mais en
privé c’est une femme aimante qui peut tout sacrifier pour son
mari. C’est avec Antoine le policier que l’on retrouve le plus
cette idée de dualité. Il ne va pas par quatre chemins pour essayer
de résoudre son enquête. il est dur avec les suspects voir violent,
mais en même temps c’est un père d’un petit métisse qu’il a
ramené des colonies.
S’il
y a un personnage que je veux surtout vous parler c’est le
personnage de Dora. C’est l’amie d’enfance de Maurice, le mari
de Jenny. Elle est photographe professionnel qui va aider la femme de
son ami pour sa carrière et avec le meurtre. Bon pour le moment il y
a rien qui sort de ce que l’on a l’habitude de voir, cependant
nous sommes dans l’après guerre, les femmes sont souvent montrées
comme des garces, qui ne veulent que faire du mal aux hommes. Dora
est loin de ça, elle est positive pourtant c’est un personnage
homosexuel. C’est déjà rare à notre époque d’en trouver qui
ne sont pas de pur cliché, mais là c’est juste tellement
inimaginable ! Je ne suis pas une fervente défenseure de droits
LGBT mais j’aime bien remarquer quand on va dans une plus grande
représentation des minorités.
Pour
ce qui est de l’image, on voit bien que Cluzot a vraiment fait
attention à l’esthétisme. Les images sont composées, l’éclairage
est juste magnifique.
En Bref ce film est je pense rentré dans mes favoris par la diversité
des personnages, l’intrigue est original et la réalisation est
magnifique !
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